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Une douche revigorante

Les jours qui ont suivi, j’ai esquivé Louis. J’ai croisé Maxime plusieurs fois dans les couloirs de l’école. Il me regarde toujours avec cet air arrogant qui me transperce. Je crois même avoir aperçu un sourire au coin de ses lèvres. Comme si j’étais sa prochaine proie. Je n’aime vraiment pas ça, mais je reste terriblement attirée.

N’ayant pas cours ce matin, je suis allée courir. Une séance qui me fait du bien. L’esprit apaisé, je rentre à l’appartement. Je passe ma clé dans la serrure, j’entre dans la pièce principale.

Deux têtes se dressent du canapé.

C’est Chloé et son copain, Noah. Ils gloussent.

« Oup’s ! On ne t’attendait pas si vite » s’excuse ma coloc en se levant. Noah est torse nu, laissant apparaître son dos et ses larges épaules musclées de nageur, son jean est déboutonné. Chloé est en soutien-gorge en dentelle parme et son legging noir, moulant sur ses fesses rondes.

Je me dirige vers le coin cuisine. Noah attire sa belle par la main, en direction de la chambre. Ils se rejoignent, s’embrassent, rient, et titubent vers la chambre de Chloé.

La porte se ferme sur eux.

J’aime notre appartement, notre petit cocon. Mais, ce que vous ne savez pas, c’est que l’isolation n’est pas un bon critère de vente. J’entends les prémices de leurs ébats pendant que je me sers un grand verre d’eau.

J’avoue que ça ne me dérange pas, et que j’écoute attentivement, le son bruyant de leurs baisers. J’imagine leurs lèvres se chercher avec passion. Leurs langues, se fouiller avec ardeur. À leurs petits rires, je pense à leur sourire remplis d’amour. Je visualise avec envie ce couple à moitié nu derrière ces murs. Cela éveille le désir en moi. Mon petit bouton de plaisir me titille.

Je dépose mon verre dans l’évier, et je prends la direction de ma chambre, collée à celle de ma colocataire. De fait, j’entends le murmure de leur voix. Je me dirige vers la salle de bain, je retire mon jogging, mon shorty, mon débardeur et ma brassière de sport, tandis que les premiers gémissements se font entendre. Cela m’excite un peu plus. Mes tétons durcissent.

Certains pourraient être gênés par la situation. Moi, je la trouve plaisante. J’ai l’impression d’écouter un podcast érotique. Je détache mes cheveux, ils retombent en cascade sur ma poitrine. Délicatement, mes doigts effleurent mes seins, ils sont doux et fermes. Je pince mon téton érigé. Puis, je vais ouvrir le robinet de la douche, pour que l’eau chaude puisse couler.

À travers le mur, j’entends la voix de Noah comme un murmure. J’imagine Chloé entre ses jambes pour lui offrir une douce gâterie.

La buée s’accroche au miroir, je me glisse sous la douche.

Pendant que je frotte mon corps avec ma fleur de douche, je pense à mon amie. Je la vois enfourcher son homme et s’empaler sur son sexe avec des va-et-vient langoureux. Je visualise les ondulations de son bassin. Mes doigts effleurent mes lèvres intimes pour me laver. Ces dernières sont gonflées de désir.

Sous mes doigts, ma fente semble s’élargir, comme si elle voulait les gober. Mais je ne souhaite pas satisfaire cette gourmande. Du moins, pas tout de suite. Je continue de longer mon sexe tout du long avec mon index et mon majeur. J’écarte mes lèvres, je joue avec sans pénétrer mon con. Mon autre main caresse un de mes seins et titille mon téton. Comme chaque fois, cela m’électrise jusque dans mon ventre. L’eau chaude s’écoule sur mon corps.

Je me colle contre le carrelage mouillé.

Mes doigts finissent par glisser en moi, je suis tellement humide. Après quelques aller-retour de ces derniers, je décide d’attraper le pommeau de douche, je passe du mode pluie au mode jet. Puis, j’oriente l’eau vers mon sexe. Mon clitoris sort de son capuchon, prêt à recevoir du plaisir.

D’une main, j’oriente le jet vers mon bouton, de l’autre, mes doigts s’enfoncent en moi. Je me mords la lèvre pour ne pas gémir trop fort. S’ils m’entendaient aussi à côté, on ne sait jamais ! Le plaisir se fait plus fort, que je glisse le long du mur, je me retrouve accroupie dans ma douche. Mes doigts me fouillent plus rapidement encore, je sens cette petite zone plus rugueuse qu’on appelle, le point G. Je la frotte, j’aime la sensation que cela m’apporte. Tandis que le jet continue d’hypnotiser mon clitoris.

La chaleur m’envahit, je ne vais plus tenir longtemps. Je m’assois, les jambes écartées. Mon bassin gigote de plus en plus, j’accélère mes mouvements, dans mon vagin, et avec ce jet qui tourbillonne sur mon bourgeon ! Je halète de plus en plus, je ne pense à plus rien d’autre qu’au plaisir que je prends. Un râle de plaisir sort de ma gorge en même temps que l’orgasme me prend telle la vague d’un tsunami, mon sexe se serrant sur mes doigts.

Après quelques minutes, je reprends mes esprits.

Je repasse mon pommeau en mode pluie, et je reste assise sous l’eau, le temps de retrouver une respiration plus calme, mes joues me brûlent encore du plaisir pris…

Je n’entends plus rien à côté non plus. La buée a envahi ma salle de bain… Un effet spa, pour un instant bien-être, rien de mieux pour attaquer la journée, vous ne trouvez pas ?

À suivre ici…

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À bientôt pour de nouvelles chroniques coquines !