Une des questions qui revient lors des échanges avec la communauté de Chroniques Coquines est au sujet de femme fontaine. Les termes d’éjaculation féminine, ou de squirting (en anglais) vous sont peut-être familier. Aussi, j’ai envie de démystifier le sujet dans cette chronique. Attention, on est loin des geysers que vous pouvez voir dans les films et images pornographiques, qui ne sont pas une bonne représentation.

Une femme fontaine, c’est quoi ?

Il s’agit d’une femme qui expulse une quantité de liquide pendant un acte sexuel, que ce soit pendant une masturbation ou pendant un rapport avec un.e partenaire. Cette expulsion peut-être liée à un orgasme, ou juste une réponse à la stimulation et au plaisir intense.

Éjaculation et squirt : les différences

Si les études sur le plaisir féminin sont plutôt récentes, nous savons désormais qu’il y a une différence entre l’éjaculation féminine et la réaction fontaine.

En effet, l’éjaculation féminine peut passer inaperçue. Elle se produit en très faible quantité (en moyenne 0,3 ml) et provient des glandes de Skene (une sorte de prostate féminine) avec une texture laiteuse.

Chez une femme fontaine, le liquide provient de la vessie et sort par l’urètre. Cependant, il ne s’agit pas d’urine (bien que la composition fait toujours débat selon les recherches). La quantité de liquide varie d’une femme à l’autre et peut parfois aller jusqu’à 300 ml.

Contrairement à l’éjaculation masculine qui contient le sperme, le fluide sécrété par la femme est non fertile, incolore et inodore.

Il s’agit d’un phénomène physiologique, il n’est pas du tout liée à une forme d’incontinence au moment de l’orgasme.

La femme fontaine sacrée

Si vous me lisez régulièrement, vous savez que j’aime faire des petites recherches. Il s’avère que dans de nombreuses cultures, être fontaine à une dimension sacrée. Au Rwanda, c’est le signe d’un épanouissement sexuel, on appelle l’émission fontaine « Kunyaza » qui signifie « eau sacrée ». En Asie, on l’appelle encore « le nectar de lotus ».

Les femmes, toutes fontaines ?

Anatomiquement parlant, toutes les femmes peuvent devenir fontaine. Cependant, selon les études, 6 à 36 % des femmes le sont. Pour certaines, cela arrivera à chaque rapport, d’autres non et parfois jamais. Les études scientifiques n’arrivent toujours pas à expliquer le phénomène. L’association d’une stimulation du point G et d’un grand lâcher prise semblent porter leurs fruits pour le squirt.

Pour conclure

L’éjaculation féminine et le squirt sont source de fantasmes ou d’angoisses pour certaines personnes. N’hésitez pas à explorer cette aspect de la sexualité féminine dans le respect de votre partenaire bien entendu. N’essayez pas d’égaler ce que vous pouvez voir dans le porno. (N’oubliez pas que cela reste très souvent de la mise en scène).

As-tu déjà vécu cette expérience coquine ?

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À bientôt pour de nouvelles chroniques coquines !