Vers de nouveaux horizons

Cela faisait quelques mois que l’idée germait dans mon esprit. Amatrice de BDSM depuis une douzaine d’années et bien docile sous mon collier, l’idée de changer de côté m’a titillé de plus en plus. C’est surtout en échangeant avec ma communauté que je me suis dit que finalement, il fallait peut-être que je me jette à l’eau. Après avoir eu quelques échanges virtuels, j’ai fini par m’inscrire sur un site dédié aux rencontres BDSM.

Après plusieurs recherches, c’est avec Mathys que j’ai décidé d’aller plus loin. Choisir un soumis ce n’est pas comme choisir un plan cul. Et j’ai vraiment pris le temps de trouver la personne avec qui je pourrais pratiquer en confiance. Mathys a la quarantaine, il est soumis depuis une vingtaine d’années. Sa dernière Maîtresse ayant déménagé, il est seul depuis un moment. Il accepte donc je m’exerce avec lui.

Préparer nos séances

Nous avons longuement échangé pour mettre en place notre contrat et que j’apprenne à connaître ses limites, ses fétiches, et j’ai étoffé mon plaisir de Domina, me laissant aussi explorer cette partie de moi. Une fois toutes ses modalités validées, nous avons pris notre rendez-vous, dans un café pour faire plus ample connaissance et préparer nos scènes au mieux. Puis quelques jours plus tard, nous nous fixions rendez-vous chez lui dans son appartement parisien.

Pour cette occasion, j’avais enfilé des collants à fines résilles, un body latex avec un corsage mettant bien en avant ma poitrine et mes escarpins les plus haut. Pour ne pas sortir à demie nue, je passais une jupe crayon et mon manteau, j’emportais mon sac et je claquais la porte de chez moi.

Madame Alice

Arrivée en bas de son immeuble, je sonnais sans réponse… Avec insistance, j’appuyais de nouveau sur la sonnette, quand l’ouverture de la porte se fit enfin ! Bien entendu, j’avais trouvé le seul soumis vivant au 3e étage sans ascenseur !

J’entrais sans frapper dans son appartement, en claquant bien fort la porte. Mathys m’attendait en à genoux au milieu de la pièce, vêtu d’un shorty latex uniquement. Sur la table basse à côté de lui, une petite clé m’attendait. Il avait donc bien enfilé sa cage de chasteté !

Agacée d’avoir attendu au pied de l’immeuble et d’avoir gravi 3 étages perchée sur 10 cm, je lui fis bien comprendre mon mécontentement, tout en ôtant mon manteau. Je le fis s’approcher de moi, et sorti de mon sac un collier en cuir noir. Scellant notre accord, je lui passais autour du cou. Il était à présent ma petite souillon. Il s’agenouilla à mes pieds embrassant mes escarpins me remerciant de l’avoir choisi.

« ça suffit, dis je en le repoussant du pied, aide moi à retirer cette jupe.»

« Oui, Madame Alice » s’empressa-t-il de répondre.

J’en profitais pour palper son shorty, vérifiant la mise en place de la cage. En m’installant sur le canapé, je lui fis retirer ce bout de tissu pour admirer la cage en acier emprisonnant son sexe et le petit cadenas doré. Perverse, je lui demandais de me donner la clé… Que je vins placer dans mon décolleté. Vous n’avez quand même pas cru que j’allais le libérer de sitôt ?!

Piétine-moi

Je lui demandais de retirer mes chaussures, et de s’occuper de mes pieds meurtris. Il s’assit en tailleur à mes pieds pour attraper ma cheville. Fétichiste d’escarpin, de talons et de collants, il pressa sa joue contre le vernis brillant, comme s’il vivait un moment d’ultime bonheur. Il retira ma chaussure, puis la seconde. Il huma mes collants un pied après l’autre, pendant que je détendais mes orteils contre son visage. Sa respiration se fit plus forte. Alors, en bon esclave, il me massa les pieds, s’appliquant sur la plante des pieds en expert. Passionné, il y frottait son visage. Il prenait vraiment beaucoup de plaisir, peut être un peu trop… Mon pied se colla à son visage et le repoussa jusqu’au sol.

« stop, fais moi un thé et apporte moi de la lecture ».

J’enfilais mes escarpins à nouveau pour aller m’installer sur les tabouret de bar autour de l’îlot de cuisine. Avec hâte, il installa une pile de magazine féminin ponctué d’un « pour Vous, Madame Alice », puis la tasse d’eau fumante et un assortiment de sachets de thé. Bien évidemment, je fis tomber l’emballage « Ramasse petite souillon ».

À 4 pattes sous le bar pour attraper le papier, mon talon se posa sur son dos, le faisant gémir de surprise. « Au sol souillon ». Il s’allongea, complètement nu sur le carrelage. De la pointe de mon talon, je glissais le long de sa colonne, avant d’appuyer un peu plus sur ses fesses. Je me mis à piétiner son dos tout en buvant mon thé et en lisant des magazines. Laissant son dos rougi par les pointes de mes talons. De temps à autre, je faisais des remarques sur ma lecture, appuyant de ma semelle pour avoir sa réponse, l’écrasant plus fort si celle-ci n’est pas à mon goût. Cette petite séance de trampling dura un moment le temps de vider ma tasse.

Fin de séance

Je retournais au salon en faisant bien claquer chacun de mes pas. J’attrapais ma jupe en appelant mon soumis pour son aide. Son sexe comprimé réclamait de sortir exprimer son désir.

Le prenant par l’épaule, je le mis à genoux. Je pris son visage entre les mains, le félicitant d’avoir été une bonne souillon, son visage s’illumina d’un sourire « Merci Madame Alice ». Piochant dans mon corset, j’attrapais la clé, et la jetai au sol entre ses jambes. J’attrapais mon sac et mon manteau, lâchant un « Tu pourras retirer ta cage uniquement quand tu entendras claquer la porte de l’immeuble, à bientôt mon cher ».

Je pris tout mon temps pour descendre les 3 étages, accentuant le bruit de mes talons à chaque marche. Puis, j’ouvris la porte de l’immeuble, la laissant ouverte quelques instants avant de la claquer.

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À bientôt pour de nouvelles chroniques coquines !