vestiaires

Les sensuelles aventures d’Emma #7

Et si tu faisais une rencontre ?

Retrouve l’épisode précédent ici.

Le stage

La vie a repris son cours habituel après cette petite escapade sensuelle avec Chloé. Je ne pense pas qu’elle en ai parlé à son copain, Noah. Nous n’en avons pas reparlé non plus. Je pense qu’elle était honorée d’être la première femme avec qui je couche.

Mon stage a commencé. Avec quelques appréhensions d’être dans ce service difficile qu’est la pédiatrie. Les enfants malades, ce n’est vraiment pas mon truc. En plus, je suis avec Maxime. La tension entre nous est moins forte, sans doute parce que nous sommes pris dans nos apprentissages. Il m’aide beaucoup et c’est agréable d’avoir le soutien d’un troisième année.

Découvrir ce côté professionnel est étonnant. J’apprécie vraiment. Tout comme l’observer discrètement dans les vestiaires mixtes. Après tout on a tous des yeux et on ne peut pas passer à côté de cette plastique de rêve ! Il n’empêche que sa réputation de Casanova ne donne pas envie de se rapprocher plus de lui. Je me méfie de ce genre de mecs.

En parlant d’homme, Louis et moi, on se voit peu. Nos horaires ne coïncident pas. Il n’est d’ailleurs pas très agréable. Il me considère un peu comme acquise. Or, je ne suis pas sa petite amie et je n’ai aucun compte à lui rendre. Ce qui envenime le peu de soirées que nous passons ensemble. Le sexe est devenu très fade, comme un dû. Bref, ce n’est plus fun du tout avec lui. Il faudra qu’on mette les choses au clair plus tard.

Une nuit difficile

Suite à un bouleversement de planning, la cadre demande aux stagiaires si nous voulions faire des nuits pour dépanner l’équipe. Normalement, les premières années ne font pas de postes de nuit, mais je saute sur l’occasion pour apprendre. Découvrir l’hôpital de nuit est une sensation étrange, le rythme est tellement différent.

Une nuit, malheureusement, nous perdons un petit patient. C’est complètement con, mais je m’étais un peu attachée à ce gosse et je ne m’y attendais pas. La mort, c’est pourtant une étape de vie que je devrais côtoyer une fois mon diplôme en poche.

Mon poste se termine, il est 6 h. Après quelques paroles réconfortantes de ma tutrice, je pars vers les vestiaires des stagiaires. Celui-ci est vide. Mes camarades étudiants sont déjà tous partis… Tant mieux. Je suis épuisée, mon cœur est lourd. J’arrache ma blouse que je jette par terre, je cogne les vestiaires métalliques avec mes pieds et mes poings, puis, je glisse au sol et je me mets à pleurer.

Pas toute seule

Le bruit de la porte s’ouvrant derrière moi me fait sursauter. Maxime entre en retirant le haut de son uniforme, quand il me voit, son regard dur s’adoucit. Il s’accroupit en face de moi.

« Emma, ça va ? » murmure-t-il.

Les yeux embués de larmes, je ne réponds pas. Alors il se relève, me tend la main.

« Allez, viens, lève-toi » me dit-il.

J’attrape sa main, je me mets debout. Me voilà devant lui, je me rappelle soudainement que je suis en soutien-gorge et en pantalon devant lui, mais tant pis… il a dû voir tellement de nanas à moitié nu… Et puis, là, je n’ai besoin que de réconfort. Sans réfléchir, je me jette dans ses bras et je pleure. Il me serre fort contre lui. Je me sens si minuscule et cette étreinte me fait un bien fou. Il murmure près de mon oreille des paroles douces pour me calmer.

Le temps se fige dans les vestiaires

Collée contre la poitrine de Maxime, j’écoute les battements de son cœur, je respire son odeur et ressens la chaleur de sa peau. Cela m’envoûte, je me sens parcourue par une sorte d’électricité. Est ce pareil pour lui ? Je resserre mon étreinte, je sens une bosse sous sa ceinture. Dans nos émotions chamboulées par l’événement tragique que nous avons vécu cette nuit, se mêle le désir qui nous attire comme un lien invisible depuis des semaines.

Alors, je relève la tête vers lui, je plonge mon regard dans le sien. Je me hisse sur la pointe des pieds, mes lèvres effleurent les siennes. Un frisson parcourt mon corps tout entier !

Maxime sembla surpris, mais il ne résiste pas à la tentation. Sa bouche retrouve la mienne pour un baiser ardent. Nos langues s’entremêlant pour une danse passionnée.

Alors que le temps semble suspendu pendant ce long baiser. Nous nous éloignons l’un de l’autre, reprenant notre souffle. L’œil pétillant de désir, nul doute que nous sommes envahis par une passion dévorante.

Déconnexion, désillusion ?

Je me mordille la lèvre. À ce moment, plus rien ne compte que cet instant brûlant. Ses mains glissent dans mon dos, m’électrisant jusqu’au bout des seins, dont mes mamelons durcissent instantanément.

« Emma, je… » murmura Maxime.

J’ai envie de l’interrompre, de l’embrasser encore, j’ai envie qu’il me plaque contre les casiers, j’ai envie de sentir mes doigts glisser sur ses abdos que j’ai observés de loin ces dernières semaines. J’ai envie qu’il m’enlève mon pantalon et mon tanga blanc, j’ai envie qu’il me prenne, là tout de suite, maintenant ! Je le veux en moi ! Je m’approche de lui pour l’embrasser à nouveau, mais il me repousse…

« Emma, t’as pas envie de ça… pas maintenant… » dit-il.

C’est la douche froide, j’ai l’impression de tomber dans le vide. Quoi ? Il ne veut pas baiser avec moi ? C’est quoi son problème ? Je ne suis pas comme l’une des nombreuses traînées qu’il croise ?

Abasourdie, je me détache complètement… Je me mets à bredouiller des paroles incompréhensibles. J’ai tellement honte ! Je ne me rends même pas compte que je retire le bas de mon uniforme, que j’enfile ma robe à la hâte. J’attrape mon sac, je claque mon casier, jette mon uniforme dans le bac et je quitte les vestiaires, laissant Maxime qui n’a pas bougé d’un iota…

Jamais je ne me suis sentie mal de ma vie face à un homme… Jamais… Pourtant, c’était sûr que Maxime ne m’apporterait rien de bon !

À suivre ici.

N’oubliez pas de partager cet article et de partager votre avis en commentaire pour faire vivre le site.

Retrouve toujours plus d’articles ici.

À bientôt pour de nouvelles chroniques coquines !

rejoins-moi

5 réponses à “Les sensuelles aventures d’Emma #7”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *