Alors que notre pays enregistre un faible taux de natalité, peut-on dire qu’il y a une sex recession en France ? Est ce une baisse de la fertilité, un manque d’intérêt sexuel ou les deux ?
L’IFOP a mené l’enquête dans le cadre de l’observatoire Lelo sur la sexualité des français.

Un recul de l’activité sexuelle ces 15 dernières années

L’étude est réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 29 décembre 2023 au 2 janvier 2024 auprès d’un échantillon de 1 911 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Les résultats montrent une diminution de l’activité sexuelle ces 15 dernières années. Notamment chez les plus jeunes. 28 % des 18-24 ans sexuellement actifs admettent ne pas avoir eu de rapports en un an, soit cinq fois moins qu’en 2006 !
La fréquence hebdomadaire des rapports sexuels chute également : 43 % ont un rapport par semaine contre 58 % en 2009.

Un manque d’intérêt pour le sexe ?

On constate plusieurs choses au sein de la sexualité des couples :

La déconstruction du concept de « devoir conjugal » : en 1981, 76 % des femmes déclaraient se forcer à faire l’amour. De nos jours, elles sont encore 52 % à faire l’amour sans en avoir envie. Certaines ressentent beaucoup de pression sexuelle de la part de leur conjoint.

Vivre des unions platoniques : de plus en plus de couples choisissent tout simplement d’avoir des relations avec peu ou sans rapports sexuels. 54 % des femmes contre 42 % des hommes pourraient continuer à vivre avec leur partenaire sans vie sexuelle.

L’asexualité assumée : l’absence d’attirance sexuelle envers autrui est une orientation sexuelle assumée pour 12 % des français.

Le manque d’intérêt : si 75 % des hommes accordent une importance à leur sexualité, les femmes ne sont plus que 62 % (contre 82 % en 1996 !).

Les causes de la récession sexuelle

Manque d’un partenaire attrayant et manque d’estime de soi : ce sont les retours des célibataires sexuellement inactifs. La difficulté à trouver un.e partenaire à leurs goûts ou l’impression de ne plaire à personne sont des causes à l’inactivité intime.

La concurrence des écrans : jeux vidéos, netflix et le porno sont des activités qui font de l’ombre au sexe ! 50 % des hommes et 42 % des femmes reconnaissent avoir évité un rapport sexuel pour regarder la télévision !

Pour conclure

J’ai apprécié découvrir cette nouvelle étude IFOP. Alors que les Français pensent de plus en plus au sexe, le passage à l’acte semble plus complexe. Manque de temps, de désir, préférence pour les loisirs ou l’accès facile au sexe numérique, sont des freins à la relation sexuelle. Si je trouve que la fin du « devoir conjugal » est une belle avancée, je trouve cela dommage que les Français fassent moins l’amour par plaisir !
Il semblerait que les Chroniques Coquines aient encore beaucoup de travail pour vous donner encore plus envie de découvrir vos moitiés et votre sexualité !

Alors qu’en penses-tu ? Je t’attends en commentaire !

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À bientôt pour de nouvelles chroniques coquines !