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Soirée entre amis

Mon stage prend fin sans qu’aucune incartade avec Maxime. J’avoue tout faire pour échanger le moins possible avec lui. Toujours honteuse du râteau monumental des vestiaires… Pour oublier, j’ai vainement tenté de mon consoler dans les bras de Louis, mais il porte vraiment peu d’intérêt au plaisir qu’il peut m’offrir entre mes cuisses. À force de mater des pornos, il doit sans doute oublier que je cherche aussi à prendre mon pied, et à ne pas servir uniquement à le vider lui. Bref… Ce n’est pas le sujet du jour.

Pour fêter la fin du semestre, les partiels et les stages qui viennent de finir, le comité des élèves a organisé une sortie en boîte pour les étudiants. C’est le moment de se vider la tête entre amis…

C’est dans une petite robe blanche très près du corps et un chignon chic, que je quitte l’appartement ce samedi soir.

Je rejoins ma bande de potes devant la discothèque. L’ambiance est au top ! On danse, on trinque tous ensemble, on s’amuse, on reprend un verre avant de repartir sur la piste. Je suis collée serrée à mes copines, on rit, on s’amuse. Effectivement, notre attitude langoureuse pourrait en titiller plus d’un. Louis m’observe depuis la banquette, un verre à la main. Il n’a pas l’air ravi du tout. Mais peu importe, ce n’est pas mon mec, juste mon sex-friend. Avec les filles, on se déhanche, quelques types s’approchent, mais on leur fait comprendre qu’on n’a pas besoin d’eux.

C’est ce moment-là que choisi Louis pour m’attraper par le bras fermement. Je le regarde étonnée. Qu’est-ce qu’il me fait ? 

« Viens faut qu’on parle, Emma ! » me crie-t-il à l’oreille.

On s’éloigne de la piste, on se pose près des vestiaires plus calmes.

Le voilà qui me baragouine que mon comportement est inadmissible ! Que je ne devrais pas me comporter comme une traînée. Mon sang ne fait qu’un tour ! Comment ose-t-il me dire cela et surtout de quel droit ? Il attrape ma main, il me balance qu’il m’aime, qu’il ne veut que moi et qu’il veut que je ne sois qu’à lui. Il s’approche de moi, son haleine, un peu trop chargée d’alcool, me file la nausée, je le repousse. Je lui explique que je ne partage pas ses sentiments, que j’étais bien clair dès le départ, du fun, mais rien de sérieux, pas de sentiments entre nous.

Il devient de plus en plus insistant, je recule, me voilà dos contre un mur. Il glisse sa main sous ma robe et remarque que je ne porte pas de sous-vêtements. Ses doigts cherchent plus, et cela me fait mal. Il m’insulte « tu ne cherches qu’à te faire baiser petite salope, mais t’es à moi !! » Malgré son degré d’ébriété et son allure fine, il reste plus fort que moi et je n’arrive pas à le repousser. Sa bouche se colle sur la mienne, sa langue essaie de forcer le passage. J’ai envie de vomir. Tout mon corps se contracte. Je ferme les yeux. J’ai peur. Le temps semble se figer.

Soudain, une main empoigne l’épaule de Louis. 

J’entends un « t’as besoin d’un coup de main, mec ! ». J’ouvre les yeux et je vois Maxime repousser Louis qui titube par surprise. Je reste prostrée contre le mur, je n’ose toujours pas bouger.

Louis s’agite dans tous les sens, Maxime reste impassible. Quelques personnes s’agglutinent près de nous. Vu sa carrure et son état, il ne fera certainement pas le poids contre Maxime. Il finit par lâcher : « allez va te faire sauter par Don Juan, sale pute ». Il se retourne et se dissipe dans la foule qui retourne également à ses préoccupations.

Maxime attrape ma main : « allez viens Emma, on s’en va ». On passe aux vestiaires récupérer nos affaires. Nous rejoignons sa voiture. Une petite Corsa noire. Il me propose de me ramener chez moi, je refuse. Il met le contact.

 « Ok, on va chez moi. »

Dans la voiture, nous restons silencieux… Je ne sais pas comment réagir à ce qu’il vient de se passer. Lorsqu’on arrive chez lui, je découvre un loft moderne et toujours dans le style industriel. Du noir, du gris, du métal. Élégant, mais un peu froid.

Maxime me demande si je veux boire quelque chose… Tout en observant les lieux, je lui réponds que j’aimerais prendre une douche.

Nous traversons l’espace ouvert, il attrape un t-shirt et un jogging et me les tend devant la porte de la salle de bain. « Ça sera un peu grand, mais tu seras peut-être plus à l’aise, il y a des serviettes dans le placard, fais comme chez toi » me dit il avec un sourire.

Je souris timidement en réponse, le remercie, et je m’enferme à double tour dans la pièce. Je retire ma robe, je me glisse sous la douche, l’eau brûlante coule sur mon corps. J’attrape un gel douche et je me frotte comme jamais. L’odeur boisée et la chaleur envahit l’espace. 

Je reste là sous l’eau à réfléchir, ne sachant pas ce que va me réserver la suite des événements…

À suivre ici…

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À bientôt pour de nouvelles chroniques coquines !